Le réservoir Dassy au plus bas

Avec l’arrêt du captage sur le Bras de la Plaine pour cause de turbidité trop importante de l’eau, le réservoir Dassy s’est vidé progressivement jusqu’à s’assécher.

Pénuries d’eau

Le monde agricole et notamment les éleveurs et les maraîchers souffrent des pénuries d’eau que connaît actuellement le réseau du Bras de la Plaine.

Ici, une serre de poivrons qui subit de plein fouet le manque d’irrigation.

La SAPHIR est intervenue pour soutenir les agriculteurs.

Le lit du Bras de la Plaine dérivé en rive droite

Suite au passage de Giovanna, l’eau du Bras de la Plaine, dérivée en rive droite, n’est plus captée par les grilles de prise situées en rive gauche (photo du haut). La couleur laiteuse présente dans l’eau est due à la présence de poussières particulièrement fines qui prennent plusieurs jours avant de décanter. On appelle ces poussières des colloïdes. Ils proviennent de l’éboulis du Bras des Roches Noires, apparu en octobre 2006.

 

Après l’intervention de nos soldats de l’eau, le lit de la rivière retrouve la rive gauche mais l’eau ne pourra pas être captée avant d’être redevenue claire (photo ci-dessus).

Remerciements à nos soldats de l’eau !

Premier jour de distribution d’eau par la SAPHIR

La SAPHIR a décidé de mettre en place un service gratuit de distribution d’eau d’urgence à destination des exploitations les plus exposées, en particulier les élevages. Trois camions-citernes sont affectés à cette opération. Malgré la fatigue, c’est la reconnaissance des familles ainsi desservies qui est notre meilleure récompense.

Coupure d’eau sur le réseau du Bras de la Plaine

Suite au passage de Giovanna, les eaux claires issues des sources passent maintenant au travers d’un amas de roches et de limons contenu dans l’éboulis du Bras des Roches Noires (ci-dessus).

L’eau est tellement terreuse que, non seulement il n’est pas possible de la boire, mais il n’est même pas question de la transporter dans le réseau : elle encrasserait les crépines et endommagerait les appareils.

En conséquence, nous sommes dans l’obligation de couper l’eau sur le réseau du Bras de la Plaine jusqu’à ce que l’eau retrouve un niveau de limpidité acceptable.

Des agriculteurs à la SAPHIR

Dans le cadre de leur formation à la Chambre d’agriculture, des agriculteurs sont venus visiter les installations de la SAPHIR. Ils ont suivi le parcours de l’eau depuis le captage du Bras de Cilaos jusqu’à une exploitation agricole en passant par le réservoir du Gol les Hauts (20.000 m3) : de quoi découvrir les activités de la SAPHIR et se rencontre compte de la dureté de nos métiers.

Tour d’eau 48/48 sur le Bras de Cilaos

L’étiage très marqué sur les ressources superficielles du Petit Bras de Cilaos et du Grand Bras de Cilaos (captage de Pavillon) ne permet pas de répondre à l’ensemble des besoins du périmètre.
Le complément assuré par les puits et forages reste également insuffisant et un tour d’eau 48/48 (2 jours d’eau pour 2 jours de coupure) est en place depuis maintenant plusieurs semaines.

Des ressources souterraines sous surveillance

La forte sollicitation des eaux souterraines de la Plaine du Gol entraine une élévation progressive des conductivités relevées sur les 3 puits en exploitation.
Un surveillance en continu de la conductivité est assurée par des capteurs sur sites et des mesures ponctuelles sont réalisées toutes les semaines.
Le but de cette surveillance renforcée est de prévenir toute dégradation irréversible de cette ressource stratégique.
Les valeurs actuellement rencontrées nous ont déjà amené à réduire le débit d’exploitation (au moins de manière temporaire) sur un des puits. Il n’est pas exclu que cette contrainte puisse être appliquée aux autres puits.
Cette gestion impacte donc directement les débits qui peuvent être mis en distribution mais permet de conserver le potentiel de cette ressource pour leur utilisation dans les années à venir.

Vers des difficultés de distribution d’eau

La période sèche que connaît actuellement le sud de l’île accentue l’étiage déjà marqué des différentes ressources naturelles exploitées.

Cette situation contraint la SAPHIR à mobiliser de manière conséquente les ressources souterraines disponibles.

Une surveillance accrue de l’évolution de la qualité de ces ressources (conductivité) est effectuée au quotidien par nos services.

Si cette situation devait perdurer, la mise en application de “tours d’eau” est à redouter.

Un courrier vous informant de ce risque vous a récemment été adressé afin que vous puissiez prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette situation.

Nous tenons à vous assurer que nos services font le maximum pour limiter les perturbations dans la distribution de l’eau.

L’Université en visite dans le Sud

18 étudiants en Master 1 « conversion des énergies » ont été reçus à la SAPHIR le mercredi 23 novembre 2011.
Après une présentation synthétique de la SAPHIR et de ses activités, les étudiants ont pu découvrir le Centre Principal de Télégestion (CPT) qui constitue le centre nerveux des périmètres irrigués du Bras de la Plaine et du Bras de Cilaos.
Cette rencontre s’est poursuivie par la visite sur le terrain de la station de pompage de Maduran.
Une matinée sympathique et nous l’espérons, profitable.